4 piliers pour donner plus de sens à notre vie (ou comment donner du sens à sa vie)
Emily Esfahani Smith est écrivaine et a suivi des études de psychologie positive. Alors qu’elle avait tout pour être heureuse, elle ne l’était pas. Elle s’est alors lancée dans une quête de longue haleine : apprendre ce qui rend vraiment les gens heureux. Elle en a alors conclu qu’il y a autre chose que le bonheur dans la vie : trouver un sens à sa vie. Le sens de la vie est plus profond que le bonheur. Le père de la psychologie positive, Martin Seligman, décrit le sens de la vie comme le fait d’avoir notre place, de servir quelque chose qui nous dépasse et de développer le meilleur en nous. Les études montrent que les gens qui trouvent du sens à leur vie sont plus résilients, s’en sortent mieux à l’école et au travail et vivent plus longtemps.
Emily Esfahani Smith s’est alors demandé : comment donner du sens à sa vie ? Elle a déduit de ses études quatre piliers à une vie pleine de sens. Elle les partage dans cette vidéo Ted.
N°1 : l’appartenance.
L’appartenance découle du fait d’être dans des relations où nous sommes estimés pour qui nous sommes intrinsèquement et où nous estimons également les autres. La vraie appartenance émane de l’amour. Elle existe dans des moments entre individus et c’est un choix, nous pouvons choisir de cultiver l’appartenance avec les autres.
N° 2 : le fait de se trouver un but.
La clé du but dans la vie est d’utiliser nos forces pour servir les autres. C’est ainsi que nous contribuons et nous sentons utiles. Avoir un but dans la vie donne une raison de vivre, un « pourquoi » qui fait avancer et ce but peut se trouver dans le travail mais pas seulement (dans un engagement associatif, dans un militantisme politique…).
N°3 : le dépassement de soi à travers la transcendance.
Les états de transcendance sont ces rares moments où nous nous élevons au-dessus de l’agitation de la vie quotidienne, notre conscience de nous-même s’estompe et nous nous sentons connectés à une réalité supérieure. La transcendance peut prendre diverses formes : l’art, la religion, l’écriture, la philosophie…
Emily Esfahani Smith cite une étude dans laquelle il était demandé à des étudiants de regarder un eucalyptus de 60 m de haut pendant une minute. Après cela, ils se sentaient moins égocentriques et se comportaient plus généreusement quand ils avaient l’opportunité d’aider quelqu’un.
N°4 : la narration, l’histoire que nous nous racontons sur nous-mêmes.
Créer un récit à partir des événements de notre vie apporte de la clarté. Cela aide à comprendre comment nous sommes devenus nous. notre vie n’est pas uniquement une liste d’événements. Nous pouvons éditer, interpréter et raconter notre histoire, même en étant contraint par les faits.
Certains ont l’aide d’un thérapeute, mais nous pouvons aussi le faire seuls en réfléchissant attentivement à notre vie, comment les expériences nous ont façonnés, ce que nous avons perdu et gagné.
Le bonheur va et vient. Mais quand la vie est vraiment belle et que les choses tournent très mal, avoir un sens à sa vie vous donne une chose à laquelle vous accrocher. – Emily Esfahani Smith
En ce sens, Emily Esfahani Smith rejoint de nombreux psychologues du courant de la psychologie positive : plutôt que de parler de poursuite du bonheur, on devrait parler de construction du bonheur.
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