La honte et la culpabilité : deux sonnettes d’alarme

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La honte et la culpabilité : deux sonnettes d’alarme

Diane Baran, formatrice en Communication Non Violente, écrit dans son livre que la honte et la culpabilité sont des sonnettes d’alarme à prendre en compte quand nous les ressentons.

Ces états internes ne sont pas à proprement parler des émotions. Ils proviennent de nos conditionnements culturels (la honte est un puissant outil de contrôle social). En Communication Non Violente, la honte et la culpabilité sont considérés comme des alarmes qui signalent que nous sommes coupés de nos émotions intimes et de nos besoins personnels.

La honte et la culpabilité peuvent nous priver de notre élan vital et risquent de nous conduire à l’épuisement ou à la dépression. De tels ressentiments qui nous figent dans le passé nous empêchent la plupart du temps de mobiliser nos ressources intérieures et d’agir dans le présent. – Diane Baran

La honte

La honte est un mélange d’émotions simples (peur et tristesse) et de sentiments (impuissance et désespoir). Cet état interne vise à réguler les relations sociales en signalant les limites à ne pas dépasser dans le groupe social.

La honte devient destructrice quand elle conduit à s’exclure de son cercle social ou à se confiner dans la paralysie et le désespoir.

Accueillir les besoins que nous avons tenté de satisfaire en adoptant un comportement qui nous a finalement rendus honteux, permet de transformer la honte en sensation plus apaisante. – Diane Baran

La culpabilité

La culpabilité nous signale que nous jugeons sévèrement ce que nous avons fait. Quand nous éprouvons de la culpabilité, deux parties s’affrontent en nous :

  • celle qui a agi,
  • celle qui vérifie si l’acte que nous avons posé respecte nos valeurs.

La culpabilité est saine lorsqu’elle permet de mieux connaître les valeurs importantes pour soi et quand elle aide à se tourner vers d’autres choix. Elle devient en revanche douloureuse quand les actions accomplies “cabossent” notre vie en nuisant à la qualité de nos relations ou à la poursuite de nos projets, par exemple. –  Diane Baran

Diane Baran rappelle que c’est le deuil de nos besoins insatisfaits qui délivre de la culpabilité. Ce deuil passe par un temps de reconnexion à soi, à nos émotions douloureuses et aux besoins qui n’ont pas pu être satisfaits au moment où nous avons fait l’action que nous regrettons désormais.

Voici une liste des émotions primaires et de quelques-unes de leurs nuances afin d’arriver à poser les mots les plus justes sur les émotions douloureuses ressenties :

 liste des émotions primaires

Voici une liste de quelques besoins humains fondamentaux :

roue des besoins humains

Apprendre à reconnaître nos besoins et à les nommer peut prendre du temps mais les discerner et les verbaliser procure une grande sensation de soulagement. Il s’agit de nous autoriser à reconnaître nos besoins et à leur octroyer de la place.

Par exemple, il se peut que nous éprouvions de la culpabilité à l’idée d’avoir mal parlé à un collègue. Cette culpabilité est probablement en lien avec des valeurs et des besoins qui nous sont chers (par exemple, nos besoins de bienveillance et de considération n’ont pas été satisfaits à ce moment là). Ressentir la tristesse et peut-être même la peur (peur de ne plus être en lien par exemple) nous permettent de tirer les enseignements de nos actions et d’en sortir grandis.

C’est par un accueil profond de nous-mêmes que nous nous libérons de ces carcans et que nous renouons avec l’acceptation et l’amour de soi. – Diane Baran

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