Nos relations avec les autres sont plus importantes que toute autre chose au monde (l’importance du soutien social).
Au milieu des difficultés et du stress au travail, rien n’est plus essentiel pour notre réussite que de nous rapprocher de ceux qui nous entourent. Toutefois, quand les signaux d’alarme se déclenchent, nous devenons bien trop souvent aveugles à cette réalité et essayons de faire cavalier seul. – Shawn Achor
Au moment même où nous avons le plus besoin les uns des autres, nous avons souvent tendance à nous priver de notre ressource la plus précieuse : le soutien social.
Shawn Achor, psychologue et auteur du livre Comment devenir un optimiste contagieux, a conclu de différentes recherches en psychologie que celles et ceux qui réussissent se rapprochent de leur soutien social au lieu de se replier. Il écrit : “Plutôt que de désinvestir, ils investissent. Ces individus sont plus heureux, mais aussi plus productifs, engagés, énergiques et résilients. Ils savent que leurs relations sociales sont l’investissement le plus rentable qu’ils puissent faire dans l’atout bonheur.”
Il y a plus de soixante-dix années de preuves que nos relations avec les autres sont plus importantes que toute autre chose au monde.
Le soutien social – la présence d’un ensemble de personnes sur lesquelles nous pouvons compter tels que conjoint, famille, amis, collègues – comporte en soi de nombreux bénéfices :
- rebondir plus vite après un échec
- développer la résilience
- donner du sens à la vie
- augmenter le niveau de bonheur
- profiter de nos atouts particuliers pour accomplir davantage (professionnellement et personnellement)
- rester en bonne santé (physique et mentale)
- mieux résister au stress
- connaître plus de succès
- développer la créativité
Plus une personne bénéficie de soutien social, plus elle est heureuse.
Le soutien social est un indicateur de bonheur bien plus important que tout autre facteur, qu’il s’agisse de la moyenne des notes, du revenu familial, des résultats aux examens d’entrée à l’université, de l’âge, du genre ou des origines. – Shawn Achor
Ce besoin de soutien est inné et biologique. Lorsque nous établissons une relation positive, l’ocytocine (l’hormone du bonheur) est libérée dans notre système sanguin, réduisant aussitôt l’anxiété et améliorant la concentration et la motivation. En outre, cela stimule nos systèmes cardiovasculaire, neuroendocrinien et immunitaire, de sorte que plus nous tissons de liens au fil du temps, mieux nous fonctionnons. Ce besoin biologique est tel que notre organisme peut défaillir s’il en est privé. Ainsi, le manque de contact avec les autres peut faire monter la pression artérielle d’un adulte de 30 points.
Shawn Achor regrette que des entreprises jettent par-dessus bord des formations et des « avantages » sociaux, au mépris du moral en chute libre de leurs équipes, pour privilégier des choses censées être plus « importantes » lors de difficultés économiques. Mais, en fait, rien n’était plus important que ce qu’elles abandonnaient. Par ailleurs, on pourrait dire la même choses des décisions des états…
Pour avoir un effet sur le bonheur et les performances, les liens sociaux n’ont pas toujours besoin d’être profonds. De brèves rencontres peuvent générer des « relations de bonne qualité », qui favorisent l’ouverture, l’énergie et l’authenticité.
Shawn Achor conseille donc de saisir toutes les occasions d’établir ou de renforcer des rapports de bonne qualité, que ce soit dans le cadre privé ou professionnel :
- saluer avec sincérité et empathie les personnes croisées
- regarder les gens dans les yeux (les neurosciences ont révélé que regarder quelqu’un dans les yeux envoie un signal au cerveau qui déclenche l’empathie et des relations harmonieuses)
- poser des questions qui démontrent de l’intérêt
- programmer des rencontres en face à face
- engager des conversations qui ne tournent pas toujours sur les tâches à accomplir
- chercher à apprendre chaque jour quelque chose de nouveau sur une personne de l’entourage
- soutenir les gens dans les bons moments, autant que dans les mauvais
- partager des nouvelles réjouissantes avec autrui
- montrer du respect mutuel et de l’authenticité
- être pleinement présents, à la fois physiquement et mentalement (par exemple, en s’arrêtant de faire ce qu’on est en train de faire pour vraiment écouter quelqu’un avec une attention pleine et entière)
- donner des signes de reconnaissance et faire preuve de gratitude
- participer à des groupes de soutien si besoin
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Source : Comment devenir un optimiste contagieux de Shawn Achor (éditions Pocket). Disponible en médiathèque, en librairie ou sur internet.
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