J’ai décidé de m’aimer avec la Communication Non Violente : un livre ressources pour cultiver l’amour de soi
Présentation de l’éditeur
Identifier notre besoin de réconfort et y répondre par un câlin au lieu de dévaliser le réfrigérateur. Oser dire « Non » afin de respecter notre propre rythme, prendre le temps de respirer et de ressentir notre colère au lieu de la déverser sur nos proches… C’est par ces actes du quotidien que l’amour de soi grandit.
Mais s’aimer vraiment, profondément, requiert un apprentissage et la Communication NonViolente peut nous guider. Se fondant sur cette méthode, Diane Baran dévoile dans cet ouvrage 7 étapes-clés :
1. Reconnaître et accueillir nos émotions.
2. Prendre soin de nos besoins.
3. Oser l’autoempathie.
4. Transformer nos croyances limitantes.
5. Nous affirmer.
6. Construire des relations conscientes.
7. Célébrer notre valeur et celle d’autrui.
En suivant ce chemin parsemé de nombreux témoignages, conseils et exercices, nous apprenons à nous aimer nous-même, et découvrons que cela permet aussi de mieux aimer ceux qui nous entourent.
L’autrice : Diane Baran est formatrice en Communication NonViolente et certifiée du CNVC. Passionnée par les relations humaines et le développement du potentiel humain depuis plus de 15 ans, elle transmet ce message de paix par des stages et des conférences en France et à l’étranger.
J’ai aimé
J’ai beaucoup aimé ce livre pour plusieurs raisons :
- la mise en page et l’organisation progressive rend la lecture fluide et agréable, notamment grâce aux idées clés à retenir à la fin de chaque chapitre
- l’autrice illustre ses propos avec de nombreux exemples de personnes avec lesquelles elle a travaillé
- les exercices pratiques sont nombreux et réalisables en autonomie
- l’autrice met beaucoup de bienveillance dans son approche et on se sent compris, accueilli, soutenu dans ce cheminement
- le contenu est dense mais reste tout à fait accessible pour les personnes novices en Communication Non Violente
Diane Baran introduit son livre par un rappel des grands principes de la Communication Non Violente, et notamment des encadrés récapitulatifs des grands besoins humains et des émotions humaines primaires.
Elle rappelle également que conflit et violence ne sont pas synonymes. Les humains sont par nature divers : c’est la diversité humaine qui fait la résilience de l’espèce ! Or qui dit diversité dit différence et donc désaccord. On comprend alors que les conflits ne sont pas ni à redouter ni à éviter à tout prix : ils sont partie intégrante des relations humaines.
En fait, la violence émerge quand les conflits ne sont pas entendus et pris en compte. Il est possible d’apprivoiser le conflit et d’en faire un allié pour une meilleure connaissance de soi et pour se rendre la vie relationnelle plus belle.
Devant l’impuissance du conflit à pouvoir se faire entendre, la violence semble parfois le seul moyen pour attirer l’attention. – Diane Baran
Diane Baran détaille cinq principes qui facilitent la résolution non violente d’un conflit :
- Établir la qualité du lien entre moi et l’autre personne : cette qualité d’intention est primordiale.
- Ne pas vouloir trouver de solutions coûte que coûte mais créer l’espace en soi pour accueillir ce qui se présente
- Se rappeler que les conflits se cristallisent et escaladent vers la violence la plupart du temps autour de stratégies différentes pour assouvir des besoins (l’autre ayant la mauvaise idée de vouloir ce que nous ne voulons pas !)
- Garder à l’esprit que peu importe la manière dont une personne exprime son message, il n’y a finalement que des sentiments, des besoins et des demandes à recevoir comme des « cadeaux » (cadeaux qui permettent de mieux se comprendre soi et l’autre, d’entrer dans l’intimité de chacun, de créer un lien authentique)
- Se dire que seule la création d’un lien de qualité génère des solutions créatives susceptibles de répondre aux besoins de tous.
De même, Diane Baran aborde les croyances limitantes du point de vue de la Communication Non Violente. En effet, nous avons tous et toutes des croyances limitantes et négatives qui nous gâchent la vie (tel que « je ne compte pour personne », « les autres sont meilleurs que moi », « je n’ai pas le droit de rire/ d’être en colère »…).
Une fois que nous avons identifié la ou les croyance(s) qui nous gâchent la vie (repérables grâce à des mots qui généralisent comme « toujours/ jamais. tous les autres/ rien » ou par le fait qu’elles se confirment dans un cercle vicieux), nous pouvons choisir de les travailler avec empathie.
Nous pouvons choisir une croyance particulière qui a une résonance dans notre vie (par exemple, une croyance sur nous-même). Cet exercice est plus efficace quand il est réalisé en compagnie d’une personne de confiance qui vous nous écouter pendant 10 à 15 minutes.
Il s’agit alors de répondre à chacune des questions suivantes que cette personne nous posera sans commenter nos réponses, étape par étape :
1.Identifier et exprimer la croyance avec ses propres mots
Question : Quelle croyance as-tu envie d’explorer maintenant ?
Réponse (exemple : Personne ne m’aime/ je ne mérite pas d’être aimé.e)
2.Accueillir l’émotion
Question : Quand tu exprimes cette croyance à voix haute, quelles sont tes pensées et l’histoire que tu te racontes en lien avec cette croyance ?
Réponse (exemple : Je me dis que… je ne suis pas intéressant.e, que mes collègues s’embêtent avec moi, que je suis trop bête pour être digne d’intérêt…)
3.Observer les faits
Question : Quels sont les faits qui te font croire que cette croyance est vraie ?
Réponse (exemple : Au travail, je vois bien que mes collègues ne m’adressent pas la parole/ ne me proposent pas de venir avec eux à la pause)
4.Ressentir les sensations physiques et les émotions
Question : Quand tu es en lien avec ces pensées et l’histoire que tu te racontes, quelles sont les sensations et émotions que tu ressens ?
Réponse (exemple : Quand je dis ça, je ressens un grand vide, j’ai envie de pleurer. J’ai une boule dans la gorge et je suis profondément triste.)
5.Identifier les besoins non assouvis
Question : En lien avec cette émotion et cette situation, peux-tu nommer des besoins insatisfaits ? ( -> lien de la liste des besoins ici)
Réponse (exemple : Dans cette situation, j’ai besoin de lien, de contact, de partage, de reconnaissance parce que cela donnerait du sens et plus de joie à ma vie)
6.Formuler une demande
Question : Quelle demande peux-tu adresser maintenant à toi-même ou à quelqu’un d’autre pour aller à la rencontre de tes besoins ?
Réponse (exemple : La prochaine fois que mes collègues prennent une pause, je décide de les accompagner plutôt que baisser la tête pour passer inaperçue/ je prends l’initiative et j’amène des croissants pour la pause du matin).
Diane Baran conclut son livre en définissant l’amour de soi comme le fait de se sentir pleinement vivant, d’observer avec compassion la vie et cultiver le feu brûlant de l’amour, du partage, de la sécurité, de la confiance, de la réalisation, de la liberté ou encore du soutien.
Lorsque nous nous traitons avec amour, nous parvenons chaque jour un peu plus à vivre en paix avec nous-mêmes et cette sérénité rejaillit sur notre entourage. Cultiver cet état d’accueil et de présence nous rend plus joyeux, plus créatifs et autonomes. Nous, qui ne nous aimions pas, sommes alors en mesure désormais de faire rayonner cette plénitude vers les autres. Au point de devenir, à notre tour, une source de lumière et d’amour. – Diane Baran
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J’ai décidé de m’aimer avec la Communication Non Violente de Diane Baran (éditions Leduc S.) est disponible en médiathèque, en librairie ou sur internet.
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