Parce que les mots structurent la pensée…
Les mots que vous utilisez ont beaucoup d’impact sur votre qualité de vie. – Susan Jeffers
Dans son livre Tremblez mais osez, Susan Jeffers nous incite à accepter notre vie et à transformer notre peur en énergie positive. Elle parle d’une “nécessaire rééducation” : “je crois profondément que la peur peut être vaincue par une rééducation de l’esprit”.
Nos peurs du changement, notre aversion pour le risque et la crainte des échecs viennent tout droit de notre enfance et de notre éducation. Et parce que le fait de cultiver notre propre intelligence émotionnelle, de montrer des exemples de force, d’amour, de joie, d’accomplissement personnel sont les plus cadeaux que nous pouvons faire à nos enfants, toute la famille gagnera à notre propre travail sur nos peurs.
Susan Jeffers propose un petit lexique utile pour reprendre du pouvoir sur notre vie et quitter la vision négative qui dicte parfois nos existences.
Je souhaitais partager avec vous cette liste qui peut être utile pour repérer nos conditionnements, nos croyances limitantes, et essayer une autre formulation.
Petit lexique positif de transformation intérieure
Ces différences de vocabulaire peuvent paraître insignifiantes, voire fausses, et pourtant elles renvoient une autre image de nous-mêmes à soi et aux autres. Cette force intérieure pourra irradier sur notre entourage et communiquer de l’énergie positive à toute la famille. Il s’agit ici de tester ce qui nous “parle”, ce qui fait sens pour nous et de voir ce que ce changement de vocabulaire provoque chez/en nous et autour de nous.
1. Je ne veux pas
En disant “je ne peux pas”, nous avouons notre impuissance et admettons n’avoir aucun contrôle sur le déroulement de notre vie.
Au contraire, le fait de dire “je ne veux pas” change complètement la donne : l’action reste dans le domaine du possible et elle demeure accessible à condition d’y mettre du nôtre.
2. Je pourrais
“Je pourrais” est beaucoup plus fort que “je devrais”. “Je devrais” est vecteur de culpabilité et de contrariété.
La différence réside dans le fait d’être en situation de choix et non d’obligation.
3. Je suis entièrement responsable
Susan Jeffers nous conseille de toujours penser que nous sommes responsables de ce qui nous arrive : nous pouvons prendre les décisions qui s’imposent dans des situations où nous nous sentons acculés ou impuissants. Quand on arrive à affirmer notre maîtrise sur nous-mêmes, nous avons moins d’angoisses limitantes.
Bien sûr, cela ne s’applique pas dans les cas d’accidents imprévisibles (comme la perte d’un être cher dans un accident de voiture ou d’une maladie grave). Ce changement de vocabulaire ne doit pas être vécu comme une pression ou une culpabilisation, d’où l’importance de sentir si ces propositions font “oui ou non” en nous avant d’en faire l’expérience.
En revanche, ce raisonnement pourrait nous encourager à faire passer le message d’amour aux personnes qui nous sont chères car nous avons une responsabilité à 50% dans la qualité de la relation que nous entretenons avec les autres.
4. C’est une chance
Vous devez considérer chaque obstacle comme un cadeau de la vie, qui vous permet de faire vos preuves, de vous dépasser, de devenir plus fort pour affronter le monde. Plus vous surmonterez l’adversité, plus grande sera votre assurance. – Susan Jeffers
5. La prochaine fois
“Si seulement” sonne comme un aveu d’impuissance; “la prochaine fois” renseigne sur les enseignements tirés de la situation et les réactions différentes adoptées dans le futur.
6. Je vais assumer
Comme tout le monde, vous possédez d’innombrables ressources dont vous ne soupçonnez pas la force. – Susan Jeffers
7. C’est une bonne leçon
Susan Jeffers a elle-même souffert d’un cancer du sein et a dû subir une ablation du sein. Elle écrit que même une maladie grave peut être source de précieux enseignements.
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Source : Tremblez mais osez : menez la vie dont vous rêvez de Susan Jeffers (édition Poche Marabout).
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