Quand on a peur de la colère (ou comment se réconcilier avec l’émotion de colère)
Dans son petit cahier d’exercices pour vivre sa colère au positif, Yves-Alexandre Thalmann nous propose de nous réconcilier avec l’émotion de colère. Certaines personnes ont en effet peur de la colère (qu’elles confondent avec la violence) et/ou sont incapables d’exprimer de la colère. Elles n’ont pas l’impression de la ressentir, ou alors, elles la répriment et ne l’expriment surtout pas, pensant que c’est mal, vulgaire et indigne d’une personne bien éduquée ou civilisée.
Yves-Alexandre Thalmann conseille de se réconcilier avec l’émotion de colère parce qu’elle est une réaction physiologique saine, normale, naturelle et utile. L’émotion de colère va donner l’énergie pour réagir face aux agressions, aux injustices, à l’impuissance ou encore aux obstacles.
Il n’est pas possible de ne jamais ressentir de la colère puisque c’est une émotion humaine fondamentale. Les personnes incapables d’exprimer leur colère risquent de “purger” leur mécontentement par :
- le cynisme
- l’ironie
- les sarcasmes
- une attitude hautaine
- beaucoup de jugements sur les autres
- de la tristesse
- de la déprime
- de la dépression
- des ennuis de santé récurrents
Il peut être utile d’identifier nos propres mécanismes d’évitement de la colère et d’oser éprouver de la colère. C’est justement le fait d’accueillir la colère pour ce qu’elle est (un message du corps pour alerter sur un besoin insatisfait) qui va permettre d’utiliser sans violence (pour soi et/ou les autres) l’énergie accompagnant cette émotion pour restaurer l’intégrité morale et/ou physique, de surmonter des obstacles, d’affirmer ses valeurs avec conviction.
La colère a une place en nous, comme une alliée prête à nous venir en aide à tout instant. Mais comme on nous a appris à nous méfier de la colère, nous ne savons pas y faire face de manière adéquate. D’où les excès destructeurs. D’où l’intériorisation nocive pour notre santé ! – Yves-Alexandre Thalmann
Deux perspectives pour vivre sa colère au positif
Yves-Alexandre Thalmann offre deux perspectives pour vivre l’émotion de colère au positif :
1.Utiliser l’énergie de colère pour servir nos besoins avec un langage personnel dans une perspective de solutions gagnants/ gagnants.
Cela peut passer par plusieurs nouvelles compétences :
- apprendre à raisonner en termes de besoins
- connaître la véritable nature des émotions
- utiliser des messages Je pour exprimer les émotions
- utiliser le processus de la Communication Non Violente pour tirer au clair ce qui se passe en nous avant de prendre la parole sous le coup de la colère
2.Apprendre à désamorcer les contrariétés futiles.
Yves-Alexandre Thalmann offre plusieurs stratégies pour passer à l’action :
- identifier ses pensées comme des pensées et non comme des faits objectifs – Un exercice pour en découdre avec nos pensées négatives
- stopper l’emballement des ruminations mentales – Ce qu’on pense après une émotion nous maintient dans le mal-être : comment éviter d’en rajouter ?
- évaluer et recadrer les pensées –Evaluer nos pensées négatives
- nommer l’émotion de colère pour en diminuer l’intensité – Mettre des mots sur la colère en réduit l’intensité (tableau de vocabulaire émotionnel)
- se doter d’outils de régulation émotionnelle – 6 outils pour comprendre et dépasser nos émotions excessives, disproportionnées et irrationnelles
- se préparer aux situations potentiellement explosives en les anticipant et/ou les évitant.
Nous sommes les seuls à pouvoir nous énerver… et donc à décider de ne plus nous énerver pour un oui ou un non. – Yves-Alexandre Thalmann
…………………………………………………………………………………………….
Source : Petit cahier d’exercices pour vivre sa colère au positif de Yves-Alexandre Thalmann (éditions Jouvence). Disponible en centre culturel, en librairie ou sur internet.
Commander Petit cahier d’exercices pour vivre sa colère au positif sur Amazon ou sur Decitre.
Vous aimerez aussi...
Petit cahier d'exercices pour vivre sa colère au positif : utiliser l'énergie de la colère sans violence Présentation de l'éditeur On se méfie de la colère, cette émotion fondamentale et universelle que chacun côtoie dès la petite enfance. Pourtant, la colère n'est en soi ni bonne, ni mauvaise. Elle participe…
Poster un Commentaire